vendredi 8 mai 2009

Documents - la croissance urbaine dans les PED

Marina da gloria et centre de Rio
Le quartier touristique de Colaba à Bombay (gateway of India et hôtel Taj Mahal & Tower).





Dans les pays en voie de développement, la croissance urbaine est très forte. L’urbanisation résulte moins de la croissance des emplois industriels ou tertiaires comme en Occident mais surtout de l’exode rural et de la croissance naturelle.
La croissance urbaine des PED s’effectue de façon anarchique. Le centre des villes ressemble à celui des pays riches (centres d’affaires avec des tours de bureaux, quartiers touristiques) mais les équipements urbains (eau, électricité, transports) sont souvent insuffisants ou inadaptés.

La périphérie est occupée par d’immenses bidonvilles. Il s’agit de quartiers composés d’habitats plus ou moins précaires, et concentrant les populations les plus pauvres. Ces quartiers manquent des services de base comme l’accès à l’eau potable, à l’assainissement (toilettes), au réseau électrique et à l’éclairage, à la gestion des déchets, au pavage des rues.
Le « slum » de Dharavi, plus grand bidonville d’Asie près de Bombay, montré dans le film Slumdog Millionaire (2008). Les tours operators le font visiter!

Les bidonvilles sont des quartiers composés d’habitats plus ou moins précaires, et concentrant les populations les plus pauvres. Ces quartiers manquent des services de base comme l’accès à l’eau potable, à l’assainissement (toilettes), au réseau électrique et à l’éclairage, à la gestion des déchets, au pavage des rues. Les pays du nord ont eu leurs bidonvilles (en France, le bidonville de Nanterre jusqu’à la fin des années 1950) mais ils ont été éradiqués depuis les années 60. Le développement des bidonvilles aujourd’hui est lié à l’explosion urbaine que connaissent les pays en voie de développement.

Favelas à Rio de Janeiro
La densité y est très forte, les conditions de vie souvent malsaines et dangereuses (l’absence d’assainissement favorise la propagation de maladies comme le choléra, la pauvreté y favorise la délinquance : les favelas du Brésil sont secoués par la violence des gangs et des narco-traficants). Pourtant ces quartiers connaissent une extension très rapide car les nouveaux venus sont attirés par les multiples emplois qu’offrent les petits métiers du secteur informel, non déclarés auprès de l’État.